ActualitéLe jury œcuménique à la 74e édition de la Berlinale

Le jury œcuménique à la 74e édition de la Berlinale

La 74e édition du Festival international du film de Berlin se déroulera du 15 au 25 février. Reconnue comme l’un des plus prestigieux festivals international de cinéma, la Berlinale est une célébration vibrante de l’art de raconter des histoires, réunissant des cinéastes, des professionnels de l’industrie et des cinéphiles du monde entier. 

Depuis ses débuts illustres jusqu’à son statut actuel d’événement phare du calendrier cinématographique, ce festival continue de captiver le public par sa sélection éclectique de films, ses découvertes révolutionnaires et l’ambiance unique de la capitale allemande. 

Le festival propose un large éventail de prix et de nombreux  jurysi récompensent le meilleur du cinéma et de la production. Le jury œcuménique est l’un des plus anciens de la Berlinale.  Depuis 1992, le jury œcuménique est mis en place par INTERFILM et SIGNIS. Composé de six membres, il décerne son prix principal à un film de la sélection officielle, ainsi que deux prix supplémentaires d’une valeur de 2 500 euros chacun. Ces prix sont attribués dans les sections Panorama et Forum.

Les cinéastes récompensés sont ceux qui ont su mettre en scène des actions ou des expériences humaines en accord avec les Évangiles ou qui ont su sensibiliser les spectateurs à des valeurs spirituelles, humaines ou sociales à travers leurs œuvres cinématographiques.

Découvrez les membres du 32e jury œcuménique de la Berlinale 2024.

Karin Becker, München (Allemagne)

Karin Becker (1979) est réalisatrice de documentaires et écrivaine. Elle est titulaire d’un diplôme de réalisation de l’Université de la télévision et du cinéma de Munich et d’une maîtrise en littérature allemande contemporaine de la LMU de Munich. Elle a également suivi une formation de journalisme. Elle a réalisé plusieurs films documentaires, sélectionnés dans des festivalscomme le Festival international du film documentaire d’Amsterdam, Visions du Réel Nyon, Dok Leipzig et bien d’autres. Elle a reçu plusieurs prix, dont celui du « meilleur documentaire » au UK Film Festival de Londres. Par ailleurs, Karin Becker a organisé une exposition sur Thomas Mann au Literaturhaus de Munich et réalise des reportages pour la télévision et les stations de radio allemandes. Elle vit à Munich.

Jacques Champeaux, Issy-les-Moulineaux (France)

Jacques Champeaux (1948) est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole nationale supérieure des télécommunications. Il a travaillé pendant 35 ans dans l’industrie des télécommunications. Depuis 2007, il est très impliqué dans Pro-Fil, association protestante française d’analyse et de discussion sur les films, et membre institutionnel d’Interfilm. Il est actuellement président de Pro-Fil et membre d’INTERFILM. Il anime un groupe de discussion Pro-Fil près de Paris, est l’auteur de nombreuses critiques de films et participe à une émission radiophonique mensuelle sur les sorties de films sur une chaîne chrétienne à Paris. Il a été membre d’un jury œcuménique à Fribourg (2012), Cannes (2014), Varsovie (2015) et d’un jury interreligieux à Venise (2017) et Leipzig (2022).  

Anita Nemes, Budapest (Hongrie)

Anita Nemes (1985) est titulaire d’un master en communication et études des médias, en langue et littérature anglaise et en droit de l’université ELTE de Budapest. Elle a commencé sa carrière professionnelle à la télévision hongroise, où elle a occupé plusieurs postes en tant que rédactrice, reporter et directrice adjointe du département des programmes religieux. Aujourd’hui, elle travaille comme cadre supérieur au département cinéma de l’organisme public de médias, où elle s’occupe de la sélection et de l’acquisition de programmes pour les chaînes de télévision publiques. Anita est également membre et bénévole de la Communauté de Sant’Egidio Budapest, une communauté chrétienne mondiale établie à Rome et enracinée dans la prière, le service aux pauvres et le travail pour la paix. 

S. Brent Rodríguez-Plate, Clinton, NY (USA)

S. Brent Rodríguez-Plate (1966) est écrivain, conférencier, éditeur et professeur. Il a notamment publié A History of Religion in 5½ Objects, Blasphemy : Art that Offends et Religion and Film : Cinema and the Re-Creation of the World.Ses articles ont été publiés dans Newsweek, Slate, The Los Angeles Review of Books, The Christian Century, The Islamic Monthly, The Huffington Post et ailleurs. Il est membre du conseil d’administration de l’Interfaith Coalition of Greater Utica, NY ; directeur exécutif de l’Association for Public Religion and Intellectual Life ; rédacteur en chef de la revue CrossCurrents ; et professeur, sur nomination spéciale, au Hamilton College, NY.

Marta Romanova-Jekabsone, Riga (Lettonie)

Marta Romanova-Jekabsone (1981) est une productrice indépendante de films, originaire de Lettonie. Elle a plus de quinze ans d’expériencedans le domaine du marketing et des relations publiques et est titulaire d’un master en sciences de la communication. Elle a commencé sa carrière dans l’industrie cinématographique en 2014 en tant que productrice exécutive du documentaire « Ruch and Nor-ie ». Elle a fait ses débuts en tant que productrice de longs métrages de fiction avec le drame familial « BILLE » (2018, National Film Awards Best Feature 2018). Son dernier projet est le long métrage de fiction « SOVIET MILK » (2023). Elle développe de nouveaux projets de films à visée internationale. Elle s’attache à produire   des films inspirants avec des personnages féminins forts et des histoires féminines porteuses de lumière et d’espérance pour notre monde.

Sr Francesca Šimuniová OSB, Praha (République Tchèque)

Sœur Stanislava Francesca Šimuniová (1973) – Abbesse de l’Abbaye de Venio, République Tchèque. Elle a étudié les sciences de l’éducation à l’Université Charles de Prague, suivi une formation psychothérapeutique et travaillé avec des personnes âgées et handicapées. Elle étudie actuellement l’éthique à l’école philosophique jésuite de Munich, en Bavière. Elle vit dans une communauté bénédictine où toutes les sœurs ont également une activité civile – avant de devenir abbesse, elle travaillait pour une organisation à but non lucratif. Sœur Francesca est souvent invitée par les médias tchèques, car elle est l’un des rares membres de l’Église catholique tchèque à pouvoir présenter sa foi et sa vie dévouée à un large public. Elle parle l’allemand, l’anglais et le russe, et apprend l’italien et le turc. Elle s’intéresse au cinéma, au théâtre, à la politique et à la philosophie.

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